vendredi 4 octobre 2013

Christian Saint-Etienne demande la réunion du Comité Parisien de suivi de la Réforme des rythmes scolaires

Christian SAINT-ÉTIENNECommuniqué de presse – 3 octobre 2013
Un mois après la rentrée scolaire, la plus grande confusion règne à Paris.
Après les propos se voulant rassurants du ministre hier soir, c’est par la presse que nous apprenons comment la Ville de paris tente de résoudre les nombreuses difficultés liées à la hâte avec laquelle cette réforme a été mise en œuvre.
A la bonne volonté initiale des enseignants, des animateurs, des maires d’arrondissements, des parents et de tous les intervenants, ont succédé le scepticisme puis l’hostilité.
C’est par la presse que nous apprenons que la Ville procède à de nouveaux recrutements à toujours grand renfort de formations accélérées, c’est par la presse que nous apprenons que certaines associations seraient écartées, c’est par la presse que nous apprenons que 50% des vacataires n’ont pas le BAFA, c’est par la presse que nous apprenons l’achat de 1000 euros par écoles de matériel nécessaire à certaines activités, c’est par la presse que nous apprenons qu’un cabinet extérieur est chargé d’évaluer les effets de la réforme sur les enfants de maternelle particulièrement malmenés par ces nouveaux rythmes.
La mairie de Paris ne peut pas continuer à décider ainsi et dans l’urgence de mettre des rustines pour compenser sa précipitation de mars dernier.
Aussi, je demande la réunion avant la prochain Conseil de Paris du 14 et 15 octobre prochain du Comité Parisien de suivi de la Réforme des rythmes éducatifs qui associe les syndicats d’enseignants, les maires d’arrondissement, les personnels de la mairie, les représentants du rectorat et les fédérations de parents d’élèves.

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