Ce matin j’ai participé à la commission d’attribution des
places de crèches pour le quatrième arrondissement. J’y représente l’opposition depuis 2008 avec
chaque fois le plaisir de retrouver le monde émouvant de la petite enfance.
Toutes les demandes de place sont examinées par la
commission en présence des services concernés et de toutes les directrices des
différents types de crèche de l’arrondissement. Il y a beaucoup de bonne
volonté mais on ne peut pas satisfaire
tout le monde. Certaines attributions obligent à des arbitrages difficiles.
Certes, la situation dans Paris est telle que celle du quatrième
arrondissement ne parait pas très grave.
Des parents ayant des revenus moyens et dont l’enfant est né « au bon
moment » de l’année peuvent espérer une place. Il n’en reste pas moins que
beaucoup n’en obtiendront pas alors que
la demande pour les modes de garde collective est très forte quelque soit le
revenu disponible.
Que pourrons-nous faire ? Je ne crois pas pour autant à
la nécessité de créer encore et encore plus de crèches municipales.
D’autres structures sont possibles et doivent recevoir de
l’aide, permettant à coût égal de voir se créer
plus de places et de suivre de près les besoins ou les projets éducatifs
des parents.
Moi-même, j’avais participé
avec un groupe à la création d’une crèche parentale qui existe encore, la crèche parentale du Marais.
Pour 60 000 emplois
recensés dans le 4ème, combien de crèches d’Entreprises ou
interentreprises possibles avec peut-être des horaires adaptés?
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